Victor NICOD - Lt - Mat 37939 Artillery Battery - Staff |
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Lt Nicod Victor
Artillery Battery - Staff
Matricule : 37939
DU CANAL DE CAMPINE AU CANAL DE WESSEM - 1944
Mercredi 20 septembre
Au cours de la journée, la Brigade va se déployer sur le canal de Campine, de Kaulille inclus à Opitter exclus, sur un front de 15 km.
Elle fera face à certaines unités des régiments parachutistes allemands GRASMEHL et HARDEG.
En ce qui concerne la Battery, nous lisons dans l’agenda du CPO :
“2h, lever pour le mouvement. Gros brouillard et pluie. Prise de position à Neelishof, environ 4km au Nord-Est de Peer. A partir d’aujourd’hui, les Compagnies Indépendantes s’appellent officiellement Unités Motorisées.
Dans l’après-midi, elles s’installent comme suit :
Les Paras allemands ne restent pas inactifs; ils ont encore des “snipers” sur la rive Ouest et ils y envoient des patrouilles.
L’artillerie est assez peu sollicitée; on note un tir sur des mortiers installés à Waterkant.
Jeudi 21 septembre
Le temps est gris et cependant la journée sera fertile en interventions de l’artillerie, surtout dans l’après-midi.
La Brigade nettoie complètement le terrain jusqu’au canal tandis que la Battery attaque des objectifs repérés sur l’autre rive ou des endroits de passage fréquentés par les patrouilles. Parmi les tirs effectués, citons :
Un des postes d’observation d’artillerie se trouve dans le clocher de l’église de Bree. Il est occupé par l’équipe de la “A” Troop.
Vendredi 22 septembre
A 7h10, l’artillerie est requise pour attaquer une colonne allemande (avec charrettes) sur la route de Veldhoven.
Synthèse suivante de la journée écrite par le Lt. Victor Nicod :
“Beau temps. Les Boches se retirent du canal. Quelques tirs. Départ du commandant en second, le major Dubois (Ndlr : il sera remplacé, peu après, par le major Victor Legrand). Mouvement vers une position située 3km à l’Ouest de Bree (Ndlr : le déplacement n’est pas très important, de l’ordre de 4 à 5km, mais il va permettre d’appuyer, si nécessaire, les patrouilles un peu plus loin en direction de Weert et de Maaseik. La position n’a pas pu être déterminée avec exactitude. Pour les uns, elle est à Reppel, pour d’autres aux environs de Gerkenberg, pour d’autres encore à Gerdingen à 1km seulement de Bree; le gain en portée serait alors de 6km). Le PC est dans une grande ferme modèle.”
En fin d’après-midi, chaque unité motorisée a, au moins, une patrouille de l’autre côté du canal. Celle de la 1e franchit la frontière hollandaise, sur la route Bocholt-Stamproy, à 16h15 et dépasse Weert vers l’Est à 18h30.
Un peloton de la 2e unité motorisée entre à Kinrooi vers 16h35 et l’une de ses patrouilles atteint Maaseik deux heures plus tard. La patrouille de la 3e Unité a franchi la frontière hollandaise à 16h50, 1km au Sud du Zuid-Willemsvaart.
Tous les objectifs de patrouille sont atteints avant 19h.
Samedi 23 septembre
Mauvais temps. Les patrouilles reprennent leurs activités et poussent vers le canal Nederweert-Wessem.
La Battery est pratiquement au repos puisque ce canal est hors portée et que la Brigade n’a pas encore reçu l’autorisation de passer en force le canal de Campine.
A 11h30, la 4th Armoured Brigade, qui est à gauche, demande l’appui éventuel de l’artillerie belge dans le cas où elle subirait une attaque. Un tir d’arrêt est planifié à son profit, à déclencher sur signal lumineux (fusées verte, blanche, verte).
A 16h40, une patrouille de la 2e Unité Motorisée établit le contact avec les Américains à Maaseik. A droite de la Meuse, les Américains sont beaucoup plus en retrait. Dans l’après-midi, l’Escadron a prospecté le terrain en vue de découvrir les points de résistance encore aux mains des Allemands, en deçu du canal de Wessem.
Dimanche 24 septembre
Temps épouvantable. Toujours sur la même position. Le colonel BEM PIRON demande à être reçu par le commandant du VIIIme Corps, le général O’CONNOR, duquel il sollicite l’autorisation de progresser jusqu’à la Meuse et au canal de Wessem en vue de protéger les populations amies (celle de Maaseik entre autres) contre un retour avec représailles de l’ennemi. Il faut dire que le VIIIme Corps a peu progressé à la suite de la résistance opiniâtre des Allemands. Il a tout juste dépassé la frontière.
L’autorisation est donnée et le génie belge construit un pont Bailey, de capacité 40T, à Bree. Ce pont s’appellera le “BRUSSELS BRIDGE”.
Une séance d’ordres se tient au PC Brigade, à 15h, et est confirmée par un ordre d’opération écrit qui fixe notamment le dispositif défensif à réaliser (de la gauche vers la droite : Escadron, 2me, 1e et 3me Unités Motorisées) et les heures de passage sur le “BRUSSELS BRIDGE”.
La Brigade défendra un front de presque 20km allant de Ell à Heppeneert (2km au Sud de Maaseik), dans l’angle formé par le canal de Wessem et la Meuse, face à la 7e Fallschirmjägerdivision.
Lundi 25 septembre
Le pont est terminé à 10h et franchi aussitôt par l’Escadron dont la mission est de protéger la mise en place des Unités Motorisées. La Battery franchit le canal de Campine vers 13h, après celles-ci.
Le CPO écrit : “Mauvais temps. Mouvement(…) Reconnaissance avec le colonel. Position : 1km au Nord-Est de Kinrooi. PC chez le bourgmestre (…)”
A 18h50, il est signalé qu’une patrouille de la 2e Unité Motorisée est accrochée au Sud-Ouest de Wessem et que le S/Lt. Verhaegen est mortellement blessé.
L’artillerie exécute des tirs de protection au profit de cette patrouille qui ne pourra se replier qu’à la tombée de la nuit.
A 21h, les unités ont leur centre de gravité à Neeritter pour la 1e , Thorn pour la 2e et Maaseik pour la 3e . L’Escadron occupe Ell et Hunsel et la Compagnie de Génie Ophoven (Ce dispositif ne correspond pas exactement à celui donné dans les ordres de la veille).
Entre 21h15 et 21h30, deux tirs d’artillerie sont encore exécutés de part et d’autre de Wessem. L’un d’eux, au Sud-Ouest de la localité, est repris vers minuit.
Mardi 26 septembre
Le lieutenant Victor Nicod résume ainsi la journée :
“Mauvais temps. Tirs nombreux sur patrouilles, mortiers et mitrailleuses. Nuit relativement calme avec tirs de harcèlement surtout.”
Le chef de corps écrit : “Quoique j’aie toujours évité de faire occuper des clochers, le terrain extrêmement plat de cette région m’impose cette solution;
Mes observateurs se trouvent respectivement dans les clochers de Thorn
(voir témoignage Simonet), Ittervoort et Ophoven.
Parmi les nombreux tirs exécutés, signalons :
Dans l’avant-midi, on apprend que la 4th Armoured Brigade a atteint le canal, à gauche des Belges, dans la région de Weert.
A 16h50, il est acté qu’un canon 88 allemand a pris pour cible le clocher de Thorn, observatoire du capitaine Simonet. Il n’y a heureusement pas de victime mais le clocher est touché.
Mercredi 27 septembre
Santfort et Wessem sont toujours occupés par l’ennemi. Ailleurs, le canal de Wessem est accessible.
La 4th Armoured Brigade reprend une partie du front, au Nord. “Nous avons comme voisin le 4th Royal Horse Artillery Regiment (Desert Rats)” écrit le CPO.
Journée plus calme pour l’artillerie. Citons comme tirs :
Jeudi 28 septembre
Le lieutenant Victor Nicod écrit : “Beau temps. Même position. Journée calme. Après-midi, ordres pour attaque de demain…”
Pour cette attaque, la Brigade belge passe sous commandement du XIXme Corps US (sauf pour la logistique). L’histoire de la Battery pendant la période unique où la Brigade sera sous commandement américain est étudiée dans le chapitre suivant.
La journée est calme. Quelques tirs seulement sont exécutés, dont un tir contremortiers au Sud-Ouest de Maasbracht.
AVEC LES AMERICAINS SUR LE CANAL DE WESSEM ET LA MEUSE
ATTITUDE OFFENSIVE : DU 29 SEPTEMBRE AU 8 OCTOBRE 1944
Vendredi 29 septembre
Dans l’avant-midi, la 1e Unité Motorisée a des problèmes avec une ou deux patrouilles allemandes. Suite à un remaniement du dispositif, intervenu la veille, cette unité occupe Hunsel et Ittervoort et assure la liaison, vers la gauche, avec la 4th Armoured Brigade. La 3e Unité Motorisée tient Thorn, l’Escadron Maaseik et la Meuse jusqu’à Kessenich et la 2e Unité est en réserve à Neeritter.
Entre 17h15 et 17h35, l’artillerie belge et les tanks destroyers américains font une démonstration de force, successivement sur Wessem, Santfort et le petit bois au Sud de l’écluse de cette localité. Au total, plus de 450 coups sont tirés, note le CPO. De nuit, des tirs de harcèlement sont exécutés.
Samedi 30 septembre
A 10h, le colonel BEM Piron donne ses ordres. La mission de la Brigade est de s’emparer de Santfort et de son écluse (au Sud), en deux phases :
Les trois premiers tirs à l’horaire sont simultanés et durent de H-10 minutes à H. Il y a deux concentrations d’obus explosifs, l’une au Sud de Grathem et l’autre à l’Ouest de Panheel dont le but est d’isoler l’écluse et un écran fumigène visant à aveugler les observateurs du point haut signalé pendant la 1e phase. Quand la 3e Unité Motorisée attaque (probablement à 17h), l’artillerie reporte ses feux sur Heel d’où pourraient venir des renforts. L’objectif est atteint mais se révèle intenable car la rive ennemie domine et les mitrailleuses allemandes de cette rive et de la tête de pont de Wessem continuent à crépiter dangereusement. (voir témoignages Thumas et Deman, attaque vers le canal de Wessem).
A 17h55, cinq tirs défensifs sont planifiés par les artilleurs comme protection pour les unités motorisées.
A 19h, tandis que l’artillerie de la Brigade attaque un PC allemand à l’Est de Grathem, les feux adverses s’abattent sur la 1e Unité puis sur la 2e Unité Motorisée. Retour de mission, l’observateur aérien signale les coordonnées d’une batterie allemande, 2km à l’Ouest de Thorn.
A 19h45 et 21h25, l’artillerie exécute, sur demande, un tir défensif, au Nord de Wessem. Deux maisons près de l’écluse sont également prises de partie.
De leur côté, les Américains des 7th Armoured et 29th Divisions rencontrent une très vive résistance et piétinent.
Dimanche 1 octobre
A 11h35, un observatoire allemand, installé dans une grue à Maasbracht, est contrebattu.
La 1e Unité Motorisée signale, vers midi, que les artilleurs allemands harcèlent la route Neeritter-Ittervoort.
Déplacement du PC Brigade vers Neeritter, à 14h, et de la Battery, à 16h20.
Voici ce qu’en dit le lieutenant Victor Nicod, CPO :
“Mauvais temps comme hier. Mouvement. Nous avançons de 2km et, de ce fait, passons en Hollande(…) Nom de la position : Hagerhof.
Ferme très propre. 320 coups pendant la nuit. Les Allemands essaient de faire sauter l’écluse.”
La 1e Unité Motorisée s’installe à Thorn vers 19h.
Lundi 2 octobre
A 9h, le colonel BEM Piron donne des ordres pour une nouvelle attaque, l’attaque de Wessem. Celle-ci se fait en coordination avec une attaque du 113th Cavalry Group, sur la rive droite de la Meuse, dirigée vers Susteren et Echt.
Face aux Belges, se trouve le 2e Bataillon du Régiment Para Grasmehl, qui aurait sept chars Tigre en appui. C’est la 2e Unité Motorisée qui doit attaquer. Elle sera renforcée par des tanks moyens et légers américains.
Les deux autres Unités Motorisées seront en base de feu, la 1e Unité au Nord et la 3e Unité au Sud.
Le plan des feux de l’artillerie est imposant. Il prévoit :
Une fusée rouge signifie qu’il faut reprendre le tir sur les lisières Nord et Ouest de Wessem pendant 15 minutes et trois fusées vertes signifient que l’opération est terminée et que les tirs peuvent cesser.
Trois tirs de réorganisation, une fois l’objectif conquis et en vue de le défendre, sont également prévus.
L’heure H est finalement fixée à 16h. Il fait beau. Le plan des feux commence donc à 15h30. A 16h, la 2e Unité Motorisée attaque mais elle est arrêtée à 150m de Wessem par des feux d’armes automatiques. Appel est fait aux chars américains d’appui. Il est 16h30.
Entre-temps, la 1e Unité Motorisée demande un tir défensif car les Allemands lancent une manoeuvre, qui s’avèrera de diversion, du côté de Santfort.
Ce qui n’empêche pas de prendre à partie les nids de mitrailleuses repérés à Wessem et ce, à deux reprises.
Les mitrailleuses sont bien abritées, dans l’église et le couvent notamment; les chars américains (qui restent à distance de sécurité) pas plus que l’artillerie n’auront raison d’elles. Un autre nid de mitrailleuses, signalé par la 1e Unité Motorisée, près de l’écluse de Santfort est également contrebattu vers 18h.
A 19h15, ayant constaté l’échec de l’opération, le colonel BEM Piron donne l’ordre à l’unité d’attaque de décrocher à la faveur de l’obscurité. A 19h20, la 2e Unité demande, pour 19h30, l’exécution du tir planifié sur la digue,pendant cinq minutes. L’artillerie aide ainsi au décrochage.
L’ennemi réagit par quelques tirs d’artillerie et de mortiers.
Rien que de 15h30 à 17h, 1.500 coups ont été tirés, note le CPO.
L’équipe d’observation de la “A” Troop s’est particulièrement distinguée pendant cette opération. Elle sera citée à l’Ordre du Jour de la Brigade.
Mardi 3 octobre
Très mauvais temps. Journée plus calme après l’effort fourni la veille.
A 16h, contact avec le 113th Cavalry Group au pont de Maaseik.
Le soir et la nuit, activités de patrouilles.
A 22h40, tir d’artillerie sur un canon (affût chenillé) repéré au Nord du bois de Panheel.
Mercredi 4 octobre
Journée calme également.
A 17h20, tir sur une passerelle en construction aux abords de Wessem. A 18h32, un tir est demandé, par la Liaison US, sur une batterie allemande installée à Walborgh sur la rive droite de la Meuse. Directement après, l’observateur aérien conduit un tir en vue de faire avorter une tentative de pontage sur le canal au Nord de Wessem. A21h05, tir sur trois mortiers signalés dans l’île de la Meuse au Sud de Wessem.
Dans la soirée, la 2e Unité Motorisée, qui avait été mise au repos après l’attaque de Wessem, relève la 1e Unité à Thorn.
Jeudi 5 octobre
Ce jour, la Battery a l’honneur de recevoir le Prince Régent qui visite la Brigade jusqu’en première ligne.
Visite du Prince Régent au front (1e Campagne d’Hollande)
Quelques tirs dont l’un, à 12h15, sur un mouvement d’infanterie à Laak, de l’autre côté de la Meuse, et un autre, à 19h30, sur des travaux entrepris dans l’île de la Meuse au Sud de Wessem.
Vendredi 6 octobre
L’avant-midi, l’Escadron nettoie à nouveau le village de Ophoven, où des Paras allemands s’étaient réinfiltrés. Il fait un tué et quelques prisonniers qui appartiennent au Régiment Hardeg de la 7e Fallschirmjägerdivision.
Le lieutenant Victor Nicod écrit :
“On apprend, ce matin, que les Boches ont passé le canal pendant la nuit et ont annoncé aux civils qu’ils devaient en évacuer les berges, ce qu’ils font durant le jour. Les Boches se massent sur l’autre rive (…) On est alerté à 24h,
nombreux tirs, et puis le calme revient.”
Déjà, à partir de 17h, les feux s’étaient intensifiés, successivement contre une patrouille passant le canal, sur radeaux, face à Hunsel, sur des mortiers près de l’écluse de Santfort, sur une batterie antiaérienne au Nord de Grathem, sur un petit bois de la rive Ouest du canal face à Hunsel (les Allemands en minaient les abords), sur des mortiers venant d’effectuer un tir sur Santfort, sur la passerelle de Wessem, pour clôturer, à 22h10, par l’un des tirs du plan des feux.
Samedi 7 octobre
Vers 8h30, comme l’ennemi semble à nouveau utiliser la passerelle au Sud de Wessem, un tir de harcèlement est exécuté.
A 14h, l’observateur aérien effectue un réglage sur un point de passage du canal, au Nord de Hunsel, puis il demande un tir sur Maasbracht.
A 19h45, des véhicules ennemis sont attaqués en deux points de leur itinéraire correspondant à des tirs du plan des feux.
Le lieutenant Nicod signale quelques tirs, en début de nuit, puis des actions de harcèlement, la nuit. Un prisonnier aurait parlé de l’efficacité des tirs d’artillerie de la Brigade.
Dimanche 8 octobre
On ne signale qu’un tir vers 10h, sur une colonne hippomobile allemande utilisant la route entre Grathem et Oler.
Vers 16h, une dizaine d’obus de 25 livres tombent près de Thorn, en terrain ami. Comme la Battery n’a pas tiré, une enquête est faite auprès du 4th Royal Horse Artillery, sans résultat.
L’ARTILLERIE PASSE A UNE ATTITUDE DEFENSIVE DU 9 AU 31 OCTOBRE
Mercredi 11 octobre
Jour où le lieutenant Victor Nicod fut blessé.
Beau temps. Les Allemands déclenchent de nouveaux tirs de canons 88mm sur la 3e Unité Motorisée à Ittervoort.
Le lieutenant Victor Nicod se rapporte aux incursions de patrouilles allemandes dans les lignes amies :
“L’emplacement du PC était protégé par un système de “trip flares”. Il suffisait qu’une personne non avertie butte contre un fil pour que l’une ou l’autre mine s’illumine et attire ainsi l’attention des sentinelles. Le 11 octobre, au soir, nous avons eu successivement deux alertes. Je me suis chaque fois précipité à l’extérieur du PC, l’arme au poing. La deuxième fois, il y a eu une véritable fusillade. Une grenade a explosé pas très loin de l’endroit où je m’étais abrité; un éclat m’a profondément entaillé l’auriculaire de la main gauche. Peu après, la patrouille a disparu. Dans les heures qui suivirent, ma main puis mon bras se sont infectés et j’ai dû être hospitalisé au 86e Hôpital de Campagne près de Diest. Sans la pénicilline, j’aurais été amputé. Il en a d’ailleurs été question un moment. Puis j’ai été évacué sur le 8e Hôpital Général britannique, à l’Institut Bordet de Bruxelles.
Après quoi, j’ai profité de deux jours de convalescence pour revenir enfin à l’unité, le 26 octobre.”
Extraits :
“L’Artillerie Belge en Grande-Bretagne et dans les Combats de la Libération”
1941-1945
First Belgian Field Battery (Regiment)
par Lt Col BEM er J. GELARD
Sources photos :
Dupont Jean (Lux.) photos transmises par son fils Romain,
Jean-Louis Marichal, webmaster du site.
Mise en page par Didier Dufrane